Dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle, quels sont les principes qui permettent à un individu de s’intégrer pleinement dans un collectif ? Panorama des 8 commandements à respecter pour coopérer efficacement.

Les liens entre un individu et le groupe sont structurants et vecteurs d’identité. Il est toujours sain d’apprendre à valoriser vos forces, vos vertus et votre énergie.

De la même manière, vous avez tout à gagner en assumant votre identité au sein d’un groupe.

Si vous avez quelques difficultés de ce côté-là, que vous recherchez des techniques de développement personnel, à mieux communiquer ou à accentuer la bienveillance de votre approche avec les autres, Psychologika a développé une plateforme de consultation à distance pour faciliter les échanges avec un psy. L’occasion de rencontrer en un clic des psychologues compétents et de bénéficier de leurs conseils avisés.

L’interdépendance

L’essentiel (sinon la totalité) des rapports humains sont basés sur un principe d’interdépendance. Ainsi, la différence et le particularisme propres à chacun n’ont de sens que dans le rapport entretenu par celui-ci avec son environnement social.

L’identité d’un individu est souvent fonction de son environnement : Où a-t-il grandi ? Avec qui a-t-il été ami ? Quel est son travail ?, etc. L’apprentissage social réalisé depuis l’enfance permet de faire valoir certains traits de sa personnalité dans certains contextes et une capacité à se lier aux autres au gré d’intérêts communs.

La communication

La communication entre les personnes est un élément central dans les relations familiales, amicales ou professionnelles. D’abord pour identifier le sens rattaché à une œuvre commune, et plus encore pour faire connaître le contexte, les enjeux la stratégie adoptée.

Lorsqu’est prise une décision concernant un groupe de personne, le fait de partager les tenants et les aboutissants de ce choix permet à chacun de contextualiser et de comprendre davantage.

L’altérité

Ce qu’on appelle l’altérité c’est ce qui caractérise l’autre au sens général du terme. Ici, ce qui est en jeu c’est l’acceptation d’autrui dans ce qu’il est et dans la manière dont il souhaite vivre sa vie.

D’ailleurs, quel intérêt y-a-t-il à être différent si cette différence ne s’exprime pas dans un minimum d’interdépendance avec les autres ?

Le sens

Les rapports humains sont trop complexes pour que l’on puisse les réduire à des schémas normatifs et trop simplistes. À l’inverse, il faut se poser la question du sens : Pourquoi et comment veux-je vivre avec les autres ? Que puis-je leur amener ? Que peuvent-ils m’apporter ? Quelles sont mes limites dans ce modèle ?

La question du sens importe finalement plus que le résultat en lui-même. Le sens est aussi un excellent moyen de relier les fonctionnements propres à chacun pour les faire tendre dans une seule direction.

Les valeurs

Bien sûr, les valeurs propres à chaque personne sont au centre de cette relation d’interdépendance.

La manière d’être ou d’agir au sein d’un groupe est nécessairement liée, d’une part aux valeurs communes de ce groupe, et d’autre part aux valeurs propres à chaque individu au sein de ce groupe.

Le cadre

Comme tous ne sont pas égaux dans la manière de s’engager, il est important de fixer un cadre dans lequel vont se négocier les moyens de parvenir aux objectifs fixés en commun.

Oubliez le « débrouillez-vous » ! C’est le meilleur moyen de ne véhiculer aucun sens identifiable à vos actions. Si vous êtes un manager, en faisant comme cela vous perdrez facilement l’adhésion des personnes dont vous avez la charge.

La créativité

Dans le travail, on aime résumer l’apport des uns et des autres à la réussite de la tâche ou des tâches qui leur ont été attribuées. Pourtant, dans les problématiques rencontrées, le réflexe de ne pas se cantonner à un rôle strict est tout a fait naturel.

La créativité c’est la capacité à proposer des solutions différentes de ce qui était attendu. C’est un processus d’ailleurs plus productif et plus innovant (tant qu’il respecte le cadre commun établi à l’avance).

L’essentiel c’est de pouvoir se tromper, d’expérimenter et de se laisser le temps.

En 2021, la patience et le temps long semblent parfois être passés de mode. Mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. En fonction des projets, il est parfois nécessaire d’essayer, de se tromper et de mûrir pour l’affiner davantage.

La générosité

Enfin, il est important de valoriser la capacité à transmettre à l’autre une astuce, une information ou un savoir quand c’est utile.

La générosité suscite la confiance et renforce la capacité à partager, à mettre en commun, qui est un vecteur d’implication pour tous.