En se rendant pour la première fois chez un psychologue ou un psychiatre, les patients peuvent être confrontés à quelques blocages. Comment expliquer son mal-être ? Quel va être le diagnostic ? Devrais-je changer radicalement ? Des appréhensions tout à fait normales lorsqu’on s’apprête à réaliser un travail personnel et délicat sur le plan émotionnel.
Quelques conseils pour aborder l’entretien
Allez à la rencontre d’un psychologue, c’est d’abord acter qu’on a besoin d’une aide extérieur et qu’on n’arrive pas forcément à régler ce mal-être tout seul.
Une démarche positive qui permet de constater un défaut d’équilibre émotionnel.
Lors du premier rendez-vous, préparez-vous à parler de vous et des raisons qui vous amènent à venir.
Demandez-vous également ce que vous recherchez chez un thérapeute (chaque professionnel à une approche différente). Pensez également au rythme des séances qui vous convient le mieux et indiquez-le au psychologue.
En amont de l’entretien, il est possible que le professionnel vous envoie quelques documents à remplir, parmi lesquels un questionnaire qui recensera vos coordonnées, vos antécédents médicaux (y compris les traitements en cours éventuels) et vous demandera pour quelle(s) raison(s) vous souhaitez consulter.
Les premières questions que posent les psychologues
Il existe une série de questions que de nombreux professionnels posent à leurs patients lorsqu’ils les rencontrent pour la première fois.
- Comment en êtes-vous venu à vouloir suivre une thérapie ?
- Comment avez-vous géré jusque-là les problèmes qui vous ont amené à suivre une thérapie ?
- Avez-vous déjà suivi une thérapie par le passé ?
- Comment s’est passé votre enfance au sein de votre famille ?
- À quel point vous sentez-vous lié à votre entourage ?
- Qu’espérez-vous réussir avec cette thérapie ?
Présenter simplement votre problématique
La première difficulté est d’abord de résumer avec cohérence la raison qui nous amène chez ce professionnel. Faire une bonne partie de ce travail en amont permet d’avancer plus rapidement lors des entretiens par la suite.
Surtout, cela donnera des éléments concrets pour le psychologue chargé de vous suivre. Il saura mieux par où commencer.
Ne vous mettez pas de pression excessive non plus. Chaque psychothérapie commence d’une manière un peu brouillonne. C’est presque une étape obligatoire pour déterminer quels sont les points à retenir ou non.
La peur du jugement
On se demande rapidement ce que le psychologue va penser de nous. Vais-je apparaître à ses yeux comme quelqu’un de mauvais ? de limité ? d’inutile ?
Ma démarche est-elle légitime ou ai-je surévalué l’aide dont j’ai besoin ?
Bien entendu, si vous lui posez ces questions ouvertement, le psychologue vous demandera sans doute pourquoi vous pensez cela de vous.
On assimile le psychologue à une personne extérieure et on craint qu’il ne formule un jugement sur nous.
Heureusement, en tant que professionnel, un psychologue n’a pas pour objectif de juger, mais bien d’aider la personne en l’amenant à se poser des questions, parfois délicates, qui permettront de contourner les blocages.
La peur du diagnostic
- Va-t-on formuler un diagnostic grave sur mon état psychique ?
- Va-t-on me dire que je suis folle ou fou ?
La peur du diagnostic est une appréhension classique, mais le psychologue n’est pas là pour accentuer vos peurs ! À l’inverse, il tentera de cerner votre degré de souffrance dans le but de comprendre où vous en êtes, et ce afin de vous aider efficacement à vous en dégager.
La peur du grand bouleversement
Va-t-on me dire que je dois quitter la personne avec laquelle je suis, que je dois changer de métier ou que ma vie n’est qu’un mensonge ?
Certainement pas ! Le rôle du psychologue est de vous faire réfléchir à des solutions pour aller mieux, à réordonner vos priorités si vous en exprimez le besoin, mais pas à renverser vos habitudes si c’est que vous craignez par-dessus tout !
Vous n’êtes pas folle / fou, vous êtes juste en train de guérir !
À la lecture de cet article, vous serez peut-être moins dans l’inconnu (et donc moins stressé) à l’idée de débuter une thérapie. Rassurez-vous, l’ensemble de ces appréhensions sont parfaitement normales lorsqu’on va voir un psychologue pour la première fois.
Parce que le plus dur est parfois la dernière étape (cf : se rendre en chair et en os dans un cabinet) Psychologika a développé une plateforme de téléconsultation (consultation d’un psychologue en ligne) pour faciliter et fluidifier la démarche de celles et ceux qui souhaitent rencontrer un professionnel.
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