La psychologie aide à guérir les troubles qui empoisonnent la vie

Maux de dos, migraines, colites, cystites, spasmes … tant de symptômes qui reflètent un mal-être, une angoisse, une frustration ou une blessure. Ne laissons pas ces symptômes s’installer, gâcher notre vie et notre santé. Il y a toujours une technique de psychologie adapté à chaque cas et à chaque personnalité.

Manon (24 ans), infirmière, souffre de maux de dos (fibro myalgie) et elle se déplace régulièrement deux vertèbres dorsales lorsque sa frustration est trop insupportable. Elle se vit comme une Cendrillon dévalorisée par sa mère.

Le poids de sa dépression chronique devient trop lourd. Après un an environ de thérapie (EMDR, hypnose, Gestalt, travail corporel), elle change complètement sa vie et rencontre un nouveau compagnon. Nous nous voyons de temps en temps et elle apprend à négocier de mieux en mieux avec la réalité : celle du travail, celle du couple, la sienne propre aussi. Elle décide d’épouser son compagnon et m’annonce, deux ans plus tard, la naissance de son premier enfant.

Françoise (23 ans), ne peut échapper à ses douloureuses crises de spasmophilie. Depuis des années, elle se tétanise et s’étouffe de tout ce qu’elle ne peut pas dire à ses proches qui abusent d’elle. Au terme de quelques mois de thérapie (Gestalt), elle arrive enfin à se dégager de ses difficultés anciennes.

Solange (50 ans), secrétaire, subit depuis des années des cystites infectieuses ou inflammatoires. Son médecin décèle un état précancéreux du sein et l’engage à faire un travail thérapeutique que nous réalisons au cours de deux cycles de quelques mois. Nous revisitons la manière qu’elle a d’être « parfaite », de ne rien demander pour elle, de s’astreindre à un rythme de vie quasiment ascétique. Puis nous « bouclons » les situations inachevées, notamment un divorce non finalisé.

Quelques mois après une somatisation préoccupante au niveau des glandes parathyroïdes, elle a « digéré » les changements à consentir. Très séduisante, elle est courtisée par trois prétendants, ce dont elle se culpabilise, d’ailleurs ! Finalement, elle choisit l’un des trois, père d’un petit garçon. Elle épouse le papa et prend soin de l’enfant. Je reçois en janvier de l’année suivante, une carte de vœux où elle décrit son nouvel environnement : un mari attentif, un enfant qui adopte avec enthousiasme cette nouvelle « mère », une vie épanouie sur le plan personnel et une grande distance par rapport au travail.

Lucienne (73 ans), cardiaque, a besoin de « calmer » son cœur inquiet : comment arrêter de se faire autant de souci pour ses enfants et ses petits enfants ? Le problème, c’est la tachycardie où l’organe s’emballe. Quelques rencontres pour laisser exprimer la parole du cœur, longtemps brimée par la tête. Puis pour apprendre à se ressourcer, s’apaiser avec des exercices simples comme la « cohérence cardiaque ». Le traitement n’a pas forcément besoin de traîner en longueur pour être efficace.

Pamela Deschamps pour Psychologika